• About
  • Advertise
  • Privacy & Policy
  • Contact
mardi, novembre 18, 2025
La Lettre Verte
No Result
View All Result
  • Accueil
  • Financement
  • Biodiversité
  • Climat
  • Local
  • RSE
  • Agronomie
  • Tourisme
  • Accueil
  • Financement
  • Biodiversité
  • Climat
  • Local
  • RSE
  • Agronomie
  • Tourisme
No Result
View All Result
La Lettre Verte
No Result
View All Result

Climat : le Gabon en quête de cohérence institutionnelle et de résultats concrets

11 mai 2025
0
Climat : le Gabon en quête de cohérence institutionnelle et de résultats concrets
Partager sur FacebookPartager sur Twitter

Au Gabon, la question du climat semble être devenue à la fois un label de prestige à l’international qu’un terrain de flou institutionnel. Depuis plus d’une décennie, le pays s’est imposé comme un acteur climatique crédible sur la scène internationale par la ratification précoce de l’Accord de Paris, la participation active aux différentes COPs et conférences et ateliers sur le climat, à l’élaboration d’un Plan Climat national, à la promotion de la REDD+, la mise en avant de ses puits de carbone forestiers… Sur le papier, l’engagement est irréprochable. Mais dans les faits, la machine climatique gabonaise semble grippée.

LIREAUSSI

COP30 à Belém : quels enjeux pour le Gabon ?

COP30 : le Gabon plaide pour une gouvernance climatique équitable et la reconnaissance des forêts tropicales comme bien public mondial

Climat : dix-ans après, l’échec cuisant de l’Accord de Paris

Au niveau national, deux entités coexistent sans réelle synergie : d’un côté, le Conseil National Climat (CNC), créé en 2010, rattaché à la présidence de la République, l’autre, le un ministère de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat aux contours institutionnels flous. Résultat : des chevauchements de missions, des luttes d’influence internes, et un pilotage parfois à vue se fait ressentir. Une incohérence structurelle qui nuit à la lisibilité des politiques climatiques et à leur efficacité opérationnelle.

Or, les enjeux sont immenses. Le Gabon est l’un des rares pays au monde à afficher un puits net de carbone supérieur à 100 millions de tonnes de CO₂ par an, grâce à son épais manteau forestier. Mais que rapporte réellement cette performance climatique à sa population ? Que tire le pays de cet avantage comparatif climatique ? La question dérange, mais elle est essentielle à être posée.

En effet, À quoi sert-il de figurer en tête des classements écologiques si cela ne se traduit pas par des financements transparents, des emplois durables et une montée en compétence nationale ? Trop souvent, les projets climatiques sont pensés pour répondre aux exigences des bailleurs ou des partenaires techniques internationaux, sans une réelle gestion participative. Inverser ce visage est pourtant possible. Cela passe par la remise en ordre des organes institutionnels, par un programme national d’actions climatiques ambitieux et coordonné, par la création d’une base de données climatique nationale, et par une évaluation rigoureuse des flux financiers verts. L’objectif : savoir d’où viennent les financements, à quoi ils serviront, qui en bénéficieront. Et surtout, quel est l’impact réel sur la résilience du pays et le quotidien des Gabonais ?

Plus encore, il faut former les jeunes. Le carbone, disent certains experts, sera le « pétrole de demain ». Et pourtant, parmi les étudiants en environnement ou en QHSE, rares sont ceux qui savent expliquer ce qu’est un crédit carbone, un inventaire GES ou un marché volontaire. C’est un déficit de connaissance à combler si le pays est soucieux de l’avenir. Car finalement, le climat n’est pas une vitrine, ni une posture diplomatique mais un chantier économique, scientifique, social. Il faut le sortir des bureaux, le reconnecter au terrain et le transformer en bénéfices concrets.

Wilfried Mba Nguema

Advertisement Banner
Previous Post

Haute mer : le Gabon va ratifier l’Accord BBNJI

Next Post

Journée mondiale de la santé des végétaux : « la lutte contre les maladies des plantes est un facteur d’optimisation de rendement » dixit Odette Polo

Related Posts

COP30 à Belém : quels enjeux pour le Gabon ?
Climat

COP30 à Belém : quels enjeux pour le Gabon ?

by Michael Moukouangui
10 novembre 2025
COP30 : le Gabon plaide pour une gouvernance climatique équitable et la reconnaissance des forêts tropicales comme bien public mondial
Climat

COP30 : le Gabon plaide pour une gouvernance climatique équitable et la reconnaissance des forêts tropicales comme bien public mondial

by Michael Moukouangui
8 novembre 2025
Climat : dix-ans après, l’échec cuisant de l’Accord de Paris
Climat

Climat : dix-ans après, l’échec cuisant de l’Accord de Paris

by Michael Moukouangui
7 novembre 2025

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

DERNIERS ARTICLES

Bassin du Congo : le poumon silencieux que la COP30 refuse de récompenser
Biodiversité

Bassin du Congo : le poumon silencieux que la COP30 refuse de récompenser

17 novembre 2025
COP30 : les sols, fondation oubliée mais essentielle des engagements climatiques
Biodiversité

COP30 : les sols, fondation oubliée mais essentielle des engagements climatiques

17 novembre 2025
Découvertes : la découverte du gallium révèle la richesse cachée du sous-sol gabonais
Local

Découvertes : la découverte du gallium révèle la richesse cachée du sous-sol gabonais

15 novembre 2025

© 2022 La lettre verte By Go Digital

No Result
View All Result
  • Accueil
  • Financement
  • Biodiversité
  • Climat
  • Local
  • RSE
  • Agronomie
  • Tourisme

© 2022 La lettre verte By Go Digital