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COP30 : le Gabon plaide pour une gouvernance climatique équitable et la reconnaissance des forêts tropicales comme bien public mondial

8 novembre 2025
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COP30 : le Gabon plaide pour une gouvernance climatique équitable et la reconnaissance des forêts tropicales comme bien public mondial
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Depuis Belém, au cœur de l’Amazonie, le ministre gabonais de l’Environnement, Mays Mouissi, a défendu une réforme profonde du financement climatique mondial, estimant que les efforts des pays forestiers doivent être justement valorisés et soutenus.

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Depuis la tribune de la COP30, organisée à Belém, au Brésil, le ministre gabonais de l’Environnement a livré un message à la fois lucide et déterminé. « protéger les écosystèmes forestiers n’est pas une option, mais une exigence vitale pour la stabilité climatique et la prospérité des générations futures », a-t-il déclaré, rappelant le rôle déterminant des trois grands bassins tropicaux — Amazonie, bassin du Congo et Bornéo-Mékong — dans la régulation du climat mondial.

Pour le représentant du Gabon, la tenue de la conférence « au cœur du plus vaste écosystème tropical de la planète » illustre l’urgence d’un changement profond dans la manière dont la communauté internationale considère les forêts. Celles-ci ne doivent plus être vues comme de simples puits de carbone, mais comme des biens publics mondiaux essentiels à la survie de millions de communautés.

Pays à haut couvert forestier, avec 88% de son territoire recouvert de forêts et un taux de déforestation inférieur à 0,1%, le Gabon se positionne comme l’un des rares pays à carbone positif. Un statut que Libreville présente non comme une exception, mais comme un modèle possible de développement durable. « Depuis plus de quatre décennies, mon pays a su inscrire la préservation de son patrimoine naturel au cœur de sa vision stratégique », a rappelé le Ministre, évoquant un réseau d’aires protégées et une législation environnementale parmi les plus ambitieuses du continent.

Appel à une gouvernance climatique transformationnelle

Au-delà de la préservation, le Gabon plaide pour une refondation de la gouvernance climatique mondiale, jugée aujourd’hui inéquitable et inefficace. « Dix ans après l’accord de Paris, l’heure n’est plus aux promesses. L’heure est à l’action, mesurable, irréversible et équitable », a martelé Mays Mouissi.

Cette action, selon lui, passe par un changement de paradigme : « le Gabon ne vient pas demander, mais plaider pour un changement transformationnel dans la gouvernance climatique mondiale. » En d’autres termes, il s’agit de reconnaître les efforts souverains des pays en développement — et notamment africains — qui protègent leurs forêts au prix de lourds sacrifices économiques, sans bénéficier de retombées financières à la hauteur de leur contribution à la planète.

Le Ministre a également pointé du doigt les limites de l’architecture financière internationale, la qualifiant d’« inadaptée », et dénoncé « un marché du carbone à géométrie variable ». Il appelle à une réforme profonde qui garantisse un accès équitable aux financements verts et une rémunération effective pour les services environnementaux rendus par les pays forestiers.

Vers un nouvel ordre climatique mondial

Pour Libreville, la solution passe par la mobilisation du capital privé et la démocratisation des instruments financiers verts, tels que les obligations pour la nature, les paiements pour services environnementaux ou les crédits carbone et biodiversité. Ces mécanismes, a-t-il souligné, doivent être mis en œuvre « dans un cadre juste, inclusif et équitable ».

Le Gabon a par ailleurs exprimé son soutien à l’initiative Tropical Forests Forever Fund (TFFF) portée par la présidence brésilienne, ainsi qu’à la coalition United for Our Forests, qui unit les trois bassins tropicaux autour d’un engagement commun : protéger, valoriser et restaurer les forêts.

Mais le discours gabonais ne s’est pas limité aux questions forestières. Le Ministre a également insisté sur la nécessité d’accélérer la transition énergétique, grâce à des partenariats solides et à des instruments adaptés : « La lutte pour le climat ne se limite pas aux forêts. La transition énergétique doit s’accélérer pour garantir un accès équitable à l’énergie propre. »

En conclusion, le représentant du Gabon a appelé les dirigeants à dépasser les logiques d’intérêts nationaux pour bâtir un multilatéralisme nouveau, fondé sur la justice et la solidarité :

« Ici, au cœur de la plus grande forêt tropicale du monde, nous avons l’occasion d’écrire une nouvelle page de l’histoire climatique. Faisons de Belém le point de départ d’un ordre climatique équitable et durable pour les générations futures et pour l’humanité tout entière. »

À travers ce discours, le Gabon confirme son positionnement de leader africain de la diplomatie verte. En défendant la reconnaissance des forêts tropicales comme bien public mondial, Libreville ambitionne d’imposer une approche de la gouvernance climatique où la justice environnementale rime avec responsabilité partagée  et valeur du vivant. Une posture qui, au-delà du symbole, place le pays au cœur des débats sur le financement de la transition écologique et sur le rôle des États forestiers dans la lutte contre le dérèglement climatique.

Wilfried Nguema M.

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