Après trois mois de saisons sèches, le Gabon renoue avec la saison des pluies. Fin septembre, les premières averses ont annoncé leur couleur, à l’exemple de celle du 29 septembre. Dans la foulée de ce retour, il faut s’attendre aux dégâts qui vont avec : inondations, éboulement, sinistrés… Comme c’est le cas depuis plusieurs années, l’urgence de mieux urbaniser les quartiers défavorisés et de matérialiser les plans d’urgences des catastrophes naturelles rappellent l’urgence d’agir.
Si le bulletin météorologique du site météoart.com indiquait, pour la journée du 29 septembre 2025, une température de 26°C et une pluie de 3,2mm d’eau, la réalité de la pluie de cette date, qui s’est abattue sur Libreville, était tout autre. De 20 heures à environ 6 heures du matin, la pluie qui s’est abattue sur la capitale gabonaise, a dicté sa loi inondant de nombreuses zones à cause des fortes quantités d’eau tombées du ciel.
Cette pluie, la première du genre, montre, s’il en est besoin d’épouser ce constat, les couleurs de ce que sera la saison de pluie qui vient d’annoncer son retour au Gabon avec la fin de la saison sèche. A peine le mois d’octobre débuté, on peut dire que les choses commencent de manière forte. Sous le diktat de cette tombée de pluie, nombreux sont les quartiers de Libreville qui se sont retrouvés les pieds dans de l’eau. Le cas du rond-point du PK12 est un exemple palpable. Voie envahie d’eau, circulation difficile notamment pour les piétons qui voulaient emprunter la zone du marché, la pluie de lundi n’a pas rendu facile la circulation.
S’il paraît difficile pour notre rédaction de rendre compte de tous les quartiers impactés par cette averse, il est de coutume à Libreville notamment que les pluies de cette envergure riment le plus souvent avec les cas de sinistres. Les zones les plus touchées sont en général celles de Nzeng-Ayong, Angondjé, Plein-Ciel, Oloumi, certaines zones des PKs y compris le centre ville et bord de mer pour ne citer que ceux-là.
Inondations, éboulement, les tombées de pluies sont souvent sans pitiés et rappelle la nécessité de prendre des mesures de prévention efficaces, à l’exemple du plan d’urgence de lutte contre les catastrophes naturelles qui, annoncé sous Ali Bongo Ondimba a été réitéré en septembre 2023 sous Brice Clotaire Oligui Nguema. Problème, ce plan n’est pas réellement actif si ce n’est sur du papier.
A l’aube de cette nouvelle année, la gravité qui suit les pluies diluviennes rappelle qu’il est nécessaire et peut-être urgent d’agir. Car, pour mieux faire face aux affres des inondations et autres catastrophes naturelles consécutives aux pluies, il est important de prévenir.
Michael Moukouangui Moukala





