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UNEA‑7 : un sommet décisif pour redonner souffle à la gouvernance écologique mondiale

31 octobre 2025
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UNEA‑7 : un sommet décisif pour redonner souffle à la gouvernance écologique mondiale
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À l’heure où les tensions géopolitiques fragilisent le multilatéralisme, la septième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA‑7), qui se tiendra à Nairobi du 8 au 12 décembre 2025, doit démontrer que la diplomatie verte peut encore unir un monde fragmenté. Parmi les acteurs clés, le Gabon affirme sa posture de gardien d’écosystèmes majeurs tout en revendiquant une valorisation équitable de ses ressources naturelles.

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La tenue de l’UNEA‑7 survient dans un contexte international marqué par la polarisation politique et économique. La directrice du Bureau des affaires de gouvernance du PNUE, Radhika Ochalik, souligne néanmoins la résilience du système : « il est vrai que nous traversons une période difficile pour le multilatéralisme. Mais les pays ont depuis longtemps démontré qu’ils pouvaient mettre de côté leurs différences et faire ce qu’il y a de mieux pour les populations et la planète. »

Elle rappelle également que l’UNEA a su obtenir des avancées concrètes malgré les crises : « Au cours des onze dernières années — malgré les conflits, les tensions commerciales et une pandémie mondiale — l’Assemblée a remporté d’importantes victoires pour l’environnement. Je m’attends à ce qu’il en soit de même cette année. » Ainsi, l’UNEA demeure un laboratoire de coopération internationale, où les différends traditionnels peuvent être dépassés au nom d’enjeux globaux.

Une planète sous pression

Le sommet s’inscrit dans un cadre d’urgence écologique croissante. Selon Radhika Ochalik, « la planète subit une pression croissante. Les émissions de gaz à effet de serre atteignent des niveaux record et les températures mondiales grimpent en flèche. Près d’un million d’espèces sont au bord de l’extinction. La dégradation des sols, la déforestation et la sécheresse affectent des centaines de millions de personnes. Et les contaminants, des microplastiques aux “polluants éternels”, se déversent dans l’environnement… et en nous. »

Elle ajoute : « lorsque la planète est sous pression, les populations le sont aussi, en termes d’augmentation des coûts des soins de santé, de perte de moyens de subsistance et bien plus encore. » L’urgence est donc systémique : elle touche la biodiversité, la santé humaine et la stabilité économique, rendant chaque décision de l’UNEA d’autant plus stratégique.

Le cas du Gabon : parole, posture et enjeux

Au‑delà des grandes puissances, certains États africains se distinguent par la cohérence de leur engagement environnemental. Le Gabon en est l’exemple le plus emblématique. Lors de la sixième session (UNEA‑6, Nairobi, février 2024), le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, avait souligné l’importance de la mobilisation pour faire face ensemble aux défis de notre humanité menacée.

Lors de l’assemblée générale de l’ONU en 2025, il a réaffirmé sa position, en montrant qu’« il n’est plus acceptable que les nations africaines demeurent cantonnées au rôle de simples pourvoyeurs de matières premières, dont d’autres fixent les prix et tirent les bénéfices. »

Ces déclarations traduisent un positionnement stratégique : le Gabon revendique à la fois un rôle de gardien d’écosystèmes majeurs et celui d’acteur de valorisation économique équitable, lui conférant une voix influente dans les négociations à venir.

Un sommet à suivre

Comme le souligne Radhika Ochalik : « Il est vrai que nous traversons une période difficile pour le multilatéralisme. Mais les pays ont depuis longtemps démontré qu’ils pouvaient mettre de côté leurs différences et faire ce qu’il y a de mieux pour les populations et la planète. » L’UNEA‑7 représente donc un test de crédibilité pour la gouvernance environnementale mondiale. Dans un monde fragmenté, le sommet doit démontrer que la diplomatie verte peut encore produire des décisions collectives et ambitieuses.

Pour le Gabon, le défi est double : confirmer son rôle de gardien des écosystèmes majeurs, notamment le bassin du Congo et ses forêts tropicales, et transformer ses engagements en actions concrètes, dans la conservation, la valorisation économique équitable des ressources et la lutte contre la pollution. Les déclarations du président Brice Clotaire Oligui Nguema illustrent cette stratégie.

Ainsi, au‑delà des discussions techniques et des résolutions, l’enjeu pour le Gabon est de traduire sa parole en influence concrète, capable d’orienter la gouvernance environnementale mondiale vers plus de justice et de durabilité.

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