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Bassin du Congo : la Cible 3 du Cadre mondial de la biodiversité au cœur d’un forum d’échange de connaissances au Gabon

30 juin 2025
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Bassin du Congo : la Cible 3 du Cadre mondial de la biodiversité au cœur d’un forum d’échange de connaissances au Gabon
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Lancé ce lundi 30 juin et ce, jusqu’au 04 juillet 2025,  le forum d’échange de connaissances sur la Cible 3 du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal (KMGBF), est un enjeu stratégique pour booster l’atteinte des objectifs fixés par cette cible. Organisé par le Centre mondial de surveillance de la conservation de la nature du Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP-WCMC) et en partenariat avec le WWF Gabon, avec le soutien du Bezos Earth Fund, cet événement vise à accélérer la mise en œuvre de l’objectif phare de protection de 30 % des terres et mers d’ici 2030, tout en assurant une gouvernance inclusive et efficace de la biodiversité.

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Organisé pour trois pays du bloc forestier du bassin du Congo, à savoir, le Gabon, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Congo, ce forum constitue une étape cruciale à mi-parcours de l’échéance 2030 qui correspond à l’arrivée à maturité du Cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal. Il a été conçu pour soutenir les progrès et fournir un soutien technique au pays du bassin du Congo. En ce sens, durant environ une semaine, le forum permettra d’examiner les progrès régionaux, explorera de nouvelles opportunités et partagera les leçons apprises concernant des pratiques efficaces et équitables pouvant être adaptées au contexte et aux besoins de chaque pays.

Selon le UNEP-WCMC et WWF Gabon appuyé par le Bezos Earth Fund, le forum favorisera par ailleurs, l’échange d’expériences et de meilleures pratiques entre pairs pour aider à répondre aux besoins spécifiques de ces trois pays, en mettant l’accent à la fois sur la mise en œuvre et le rapportage des données. Ainsi, des sessions de formation avec des experts et des tables rondes se concentreront sur le renforcement des connaissances des participants sur les composantes à la fois quantitatives et qualitatives de la cible 3.

Renforcement des capacités et de la coopération

En effet, pendant cinq jours, les participants du Gabon, de la République du Congo et de la RDC échangeront avec des experts, notamment d’Amérique latine, autour des bonnes pratiques en matière de conservation. (1)L’amélioration de la qualité des données et des systèmes de suivi, (2) l’identification de nouvelles zones protégées ou à fort potentiel écologique, (3) la mise en œuvre de processus participatifs et enfin (4) la création de synergies interrégionales pour une conservation cohérente sont notamment les grands axes qui seront explorés durant ce forum.

« La connectivité entre les aires, la reconnaissance des efforts de conservation hors des aires protégées formelles (OECM), et une gouvernance inclusive sont au cœur de cette cible », fait savoir Élise Belle, Représentante de l’UNEP-WCMC. Ce forum offre donc une opportunité de repenser les modèles de gestion de la biodiversité, basé sur le principe d’une gestion participative. Ce, car protéger la biodiversité, c’est préserver notre avenir commun. Cela sous-entend donc d’agir également ensemble. Dans un contexte mondial marqué par de nombreuses crises écologiques, cet engagement marque une étape cruciale pour construire un avenir durable, fondé sur le respect du vivant, la coopération régionale, et une gouvernance environnementale solide.

La Cible 3, un levier de changement

La Cible 3 représente en ce sens un véritable levier pour enrayer le déclin de la biodiversité, tant au Gabon que dans le reste du bassin du Congo. Elle encourage une protection ciblée des zones clés, la participation active des communautés locales et autochtones, et une gouvernance transparente. « C’est un signal fort pour la région », souligne Mibambani Nzimba Aimé, Conseiller Technique au ministère de l’Environnement avant d’ajouter que « le Gabon et ses voisins ont une responsabilité commune : traduire les engagements internationaux en actions concrètes pour enrayer la perte des espèces ». Car, « il ne suffit pas de protéger 30 % des terres et mers ; il faut le faire de manière juste, en respectant les écosystèmes et ceux qui y vivent », rétorque Élise Belle de l’UNEP-WCMC. Ce rappel est peut-être nécessaire, quand on sait que de nombreux efforts restent à consentir dans la sous-région pour réellement atteindre les objectifs fixés dans la Cible 3 du Cadre mondial de la biodiversité. Ce constat est presque valable pour tous les pays, en dépit des efforts reconnaissables.

Qu’est-ce que la Cible 3 ?

La Cible 3 fait partie des 23 objectifs adoptés dans le Cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal en décembre 2022. Elle appelle les pays à garantir, d’ici 2030, la conservation d’au moins 30 % des zones terrestres, marines, côtières et d’eau douce à travers des aires protégées ou d’autres mesures de conservation efficaces par zone (OECM). Elle ne se limite pas à un chiffre : elle insiste également sur la qualité de la conservation en veillant à ce que ces zones soient bien situées (dans des lieux clés pour la biodiversité), bien gérées, connectées entre elles, et que les droits des peuples autochtones et des communautés locales soient respectés, y compris leurs territoires traditionnels. La Cible 3 du cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal fait partie de l’axe 2 qui vise à « réduire les menaces pour la biodiversité » et du corpus des 23 Cibles du cadre mondial de la biodiversité, lesquelles s’attaquent aux questions aussi essentielles que fondamentale de la diversité biologique.

Michael Mengoue

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