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JISSA : face à l’urgence de la sécurité des aliments au Gabon, Odette Polo epse Pandzou alerte et fixe le cap

7 juin 2025
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JISSA : face à l’urgence de la sécurité des aliments au Gabon, Odette Polo epse Pandzou alerte et fixe le cap
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À l’occasion de la Journée Internationale de la Sécurité Sanitaire des Aliments (JISSA), Odette Polo épouse Pandzou,  la ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et du Développement rural a prononcé une allocution circonstancielle qui met en exergue les enjeux et défis nationaux liés à la sécurité alimentaire. Dans son discours alarmant mais porteur d’espoir, elle appelle à une mobilisation générale de tous les acteurs de la chaîne alimentaire, du producteur, distributeur au consommateur.

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Les chiffres avancés par la Ministre sont accablants : 600 millions de personnes tombent malades chaque année dans le monde après avoir consommé des aliments contaminés, et 420 000 en meurent. Les enfants de moins de cinq ans représentent un tiers de ces décès. À cette tragédie humaine, s’ajoute une hémorragie économique estimée à 95 milliards de dollars de pertes de productivité annuelle dans les pays en développement.

« Ces chiffres ne sont pas de simples statistiques, ce sont des drames humains évitables », martèle Odette Polo épouse Pandzou, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et du Développement rural, dénonçant une négligence globale dont les plus vulnérables — femmes, enfants et familles démunies — paient le prix fort.

Une souveraineté alimentaire érigée en priorité nationale

Sous l’impulsion du Président de la République, Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a annoncé lors du dernier Conseil des ministres l’interdiction dès janvier 2027, de l’importation du poulet de chair et la création d’un fonds dédié, la souveraineté alimentaire est désormais considérée comme un impératif stratégique. Il ne s’agit plus seulement de tendre vers l’autosuffisance, mais bien de reprendre le contrôle intégral de la chaîne alimentaire nationale, avec des normes sanitaires irréprochables.

« Le Gabon ne peut plus dépendre aveuglément des importations sans exercer un contrôle strict sur leur qualité », insiste la Ministre, annonçant un renforcement massif des inspections et des analyses sanitaires sur les marchés comme dans les laboratoires. Car trop souvent, ces viandes importées échappent aux contrôles rigoureux, traversent des chaînes logistiques mal maîtrisées, et finissent sur les marchés sans aucune garantie.

Du marché au laboratoire : une chaîne de vigilance.

Cette année, le thème mondial de la journée est sans équivoque : « Sécurité sanitaire des aliments : la science en action ». Le Gabon, lui, l’a décliné avec pragmatisme : « Du marché au laboratoire : une chaîne de vigilance pour la sécurité alimentaire ». Cette déclinaison n’est pas une simple formule mais une méthode. Il s’agit de renforcer les inspections sur les circuits de vente, de moderniser les infrastructures de stockage, et surtout, de faire confiance à la science gabonaise, incarnée par les laboratoires nationaux et les experts de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA).

Au Gabon, il s’agit de prévenir et de vouloir rompre avec le cercle vicieux des maladies d’origine alimentaire – véhiculées par des virus sournois, des parasites mortels ou des substances chimiques toxiques qui contaminent silencieusement les aliments – et peuvent représenter un danger permanent et souvent imperceptible. « Ces pathologies frappent avec une brutalité particulière nos populations les plus fragiles : les mères, les enfants, les anciens, les familles les plus vulnérables économiquement », a fait constater la Ministre.

Une responsabilité collective

Odette Polo épouse Pandzou insiste : l’État ne peut pas tout. Cela dit, les producteurs doivent jouer un rôle fondamental dans cette quête des produits sains, en adoptant de bonnes pratiques agricoles. De leur côté, les commerçants doivent respecter les normes de conservation, être vigilants, refuser le douteux, exiger le traçable. Les institutions à travers l’AGASA, les services vétérinaires, les collectivités locales et les forces de l’ordre doivent agir, pour exercer un contrôle coordonné et sans complaisance.

A ce titre, appelle-t-elle à la “tolérance zéro”, afin de faire du Gabon un modèle régional en matière de sécurité alimentaire.

Vers un modèle gabonais de souveraineté alimentaire

A travers cette sortie, le gouvernement via son ministre de l’Agriculture propose de bâtir une nouvelle architecture alimentaire. Une architecture qui ne soit plus dictée par les cargaisons venues de l’extérieur, mais par une chaîne maîtrisée, de la ferme à la table.

Cependant, pour parvenir à cette fin, le pays devra former, équiper, sensibiliser. Il faudra du temps, de la volonté et des moyens. Mais la trajectoire est posée : à partir de 2027, par exemple, le poulet consommé au Gabon devra être gabonais, élevé localement, et contrôlé selon des normes irréprochables. Le Gouvernement semble résolument engagé vers cette voie.

Une transformation qui commence maintenant

Ce discours du 7 juin 2025 pourrait faire date. Il marque un tournant : celui d’un Gabon qui cherche à ne plus subir le diktat alimentation des producteurs, mais à revoir les mentalités. L’annonce présidentielle d’interdire le poulet importé d’ici 2027 n’est qu’un début. Ce qui se joue, c’est une refonte complète du rapport entre production, consommateur et santé publique. Cette refonte s’appuiera sur la science, la transparence, et une mobilisation collective. Car, comme l’a martelé la Ministre : « cette bataille pour la sécurité alimentaire ne se gagnera que par l’engagement résolu de chaque Gabonais, sans exception. »

Et peut-être, dans quelques années, pourra-t-on dire que le 7 juin 2025 a marqué le début d’une révolution douce : celle d’un pays qui a décidé de reprendre la main sur ce qu’il met dans son assiette.

Bonne célébration à tous !

Wilfried Mba Nguema

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