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Forêts ogivines : avec Etienne Bourel, comprendre les facettes du CHF à partir des interactions entre l’homme et la forêt à travers le temps

11 juillet 2025
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Forêts ogivines : avec Etienne Bourel, comprendre les facettes du CHF à partir des interactions entre l’homme et la forêt à travers le temps
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Intitulé la « Vie sociale des forêts ogivines », un projet d’étude scientifique mené par le Spécialiste Etienne Bourel dans les forêts ogivines grâce au soutien du CIFOR-ICRAF dans le cadre du programme RESSAC scrute la compréhension des différentes facettes des interactions des hommes aux forêts, pour mieux cerner les problématiques qu’elle soulève, en l’occurrence celle du Conflit homme-faune (CHF). L’étude est un trait d’union entre réalité et questionnement permanent autour de cette question.

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Déconstruire la démarche scientifique qui consiste à rechercher de façon absolue, des solutions à la problématique du Conflit homme-faune (CHF), sans pour autant comprendre les origines de ce conflit, pour créer la distance entre les éléphants, les humains et leur culture. Le choix d’étude de l’Anthropologue sociale Etienne Bourel s’inscrit dans une singularité novatrice. A travers le temps et les époques, le chercheur dans son travail décloisonne les récits, de la recherche scientifique au vécu social des villageois pour « comprendre les différentes facettes des interactions » qu’implique la relation homme-forêt dans cette partie du Gabon.

« Dans le cadre de la présentation que j’ai faite, il s’agissait de porter l’attention plus particulièrement sur les conflits homme-faune et notamment sur les conflits humains-éléphants, puisque finalement les recherches de terrain qui sont toujours en cours montrent une importance croissante accordée par les populations locales que j’ai rencontré à ces problématiques », a-t-il fait savoir.

Pour repenser la dimension sociale de ce conflit, l’Anthropologue a mené des réflexions en s’appuyant sur le « vécu » de cette problématique par les communautés villageoises dans cette partie du Gabon, la « configuration de relations de pouvoir et de gouvernance » à laquelle elle renvoie et in fine,  la compréhension que ces interactions induisent. Pour lui, « une partie de la réponse à cette problématique et de la réflexion sur cette question suppose de prendre en compte le caractère construit de l’ensemble des discours des différentes parties prenantes et bien sûr, des populations villageoises pour montrer d’une part, qu’elles font pleinement partie de la gouvernance environnementale et qu’elles interagissent ».

Pour le Chercheur, ces populations ont une position stratégique dans la gouvernance environnementale du simple fait du discours qu’elles produisent et de la distance que suscitent ces discours par rapport à une approche qui serait uniquement naturaliste à ce conflit et qui consisterait uniquement à le quantifier. « Il y a un ensemble de changements qui font en tout cas que la situation des populations a changé dans le temps. Elle n’était pas la même il y a 30-40 ans et elle n’était pas la même il y a 100 ou 200 ans. Il me semble important d’essayer d’interroger ces éléments pour comprendre, si les formes que ce problème prend dans le discours villageois à l’heure actuelle ne sont par une esquisse de solution au problème », s’interroge-t-il.

En effet, les problèmes de développement sous-jacents expliquent l’importance des souffrances qui sont exprimées au niveau villageois. Accolé à ces problèmes, les disparités créées par les problèmes liés à l’exploitation forestière, la déforestation, l’extraction des matières premières, à l’exemple de l’orpaillage qui a des répercussions sur l’environnement, l’augmentation de la population de certaines espèces animales, dont les éléphants, l’exode rural et l’épineuse question de l’aménagement du territoire.

« Il me semble qu’il faut prendre en compte l’ensemble de la configuration avec d’autres facteurs pour comprendre pourquoi les éléphants viennent désormais aussi près des plantations. Même à une ou deux générations avant la génération actuelle d’agriculteurs, les personnes faisaient des plantations à plusieurs kilomètres des villages. Pourquoi aujourd’hui il y a autant de problèmes avec les éléphants, alors que les plantations sont beaucoup plus proches des villages ? », s’interroge le Chercheur.

Pour amplifier la compréhension de ces dimensions, Etienne Bourel propose d’impliquer les communautés locales et peuples autochtones à la construction des solutions. D’ailleurs, alors que se tient actuellement à Libreville au Gabon, la conférence sur la criminalité environnementale et le Conflit homme-faune, le Chercheur s’étonne de l’absence de ces deux acteurs à ce grand rendez-vous. « Oui, je pense que les efforts en termes de participation sont assez nouveaux dans la gouvernance environnementale de façon globale et pour le bassin du Congo également », a-t-il conclu ouvrant une nouvelle brèche de réflexion.

Michael Moukouangui Moukala

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