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Traçabilité et coupe illégale de bois : une récente sortie du ministre des Eaux et Forêts fait débat

22 juillet 2025
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Traçabilité et coupe illégale de bois : une récente sortie du ministre des Eaux et Forêts fait débat
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 Une opération de contrôle forestier menée récemment à Viafé dans le Woleu-Ntem par le ministère des Eaux et Forêts a suscité une vague de réactions sur les réseaux sociaux. Si certains saluent la rigueur du ministre Maurice Ntossui Allogo, d’autres dénoncent une « mise en scène », symptôme d’un mal plus profond dans la filière bois.

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L’annonce du ministre des Eaux et Forêts, chargé du Conflit Homme-Faune, Maurice Ntossui Allogo, relative à la saisie de cargaisons de grumes à Viafé et à la convocation du fermier forestier de la communauté de Bobegnoulle, n’a pas laissé les internautes indifférents. Alors que l’opération visait à rappeler l’importance de la traçabilité et du respect des procédures en ce qui concernent la filière bois, de nombreux observateurs doutent de la sincérité de cette action.

Sur la page Facebook du ministère, alors que le compte rendu de cette action de terrain a été rapporté, les commentaires sont allés bons trains, révélant un certain scepticisme vis-à-vis des efforts du gouvernement à imposer le respect des normes. Pour beaucoup, cette saisie – bien que saluée sur le fond – arrive trop tard ou semble déconnectée d’une réalité bien plus complexe et enracinée. « Les Chinois le font au vu et au su de tout le monde avec la complicité des douaniers et des agents affectés sur la route, surtout dans la zone économique. C’est très fréquent, mais bon… On va encore faire comment, c’est le Gabon », écrit W.M. à la suite du post du ministère, mettant en lumière un sentiment d’impuissance face à un système perçu comme corrompu.

Derrière ces critiques, se dessine une lassitude face à un phénomène qui semble persister depuis des années. Pour certains internautes, l’État semble seulement réagir sous pression ou à des fins d’image. « Cela veut simplement dire que c’est une pratique qui existe depuis ! Trop facile… Soit vos agents ne font pas bien leur travail, soit ils reçoivent une contrepartie pour cette négligence assumée qui perdure depuis toujours. Ils doivent être entendus !!! », s’indigne S.K., appelant lui, à une remise en question au sein même de l’administration forestière.

Pour d’autres, cette opération met en lumière une délinquance organisée, déjà bien ancrée dans le quotidien des exploitants et souvent tolérée par certaines autorités.  « Une délinquance et un bras de fer de ces exploiteurs contre les autorités ne date pas d’aujourd’hui. Ils savent que les autorités gabonaises sont souvent plus ambitieuses dans la bureaucratie. Ils sont surpris, aujourd’hui vous les avez pris mais c’est leur travail au quotidien », observe G.O. Pour ce dernier, la mise en place d’une police forestière plus rigoureuse et luttant contre la corruption dans les sphères décisionnelles serait la bienvenue.

Enfin, pour d’autres encore, la démarche du ministre arrive bien trop tard pour être crédible. Le constat d’une exploitation anarchique des ressources forestières est jugé évident depuis longtemps.  « C’est aujourd’hui que vous constatez cette dérive ? À un moment donné, faites très bien le travail pour lequel l’État gabonais vous paye », lâche J.D.D.M avant d’ajouter : « ces gens-là sont sans foi ni loi. Ils coupent tout ce qu’ils croisent en forêt. Même les bois qui n’ont pas encore atteint la maturité. Je crains seulement pour ma génération et les générations futures ».

Une défiance à déconstruire

Ce faisceau de critiques montre bien que le défi d’une gouvernance forestière responsable au Gabon ne se limite pas à la traçabilité des grumes, au constat de l’illégalité ou à la convocation d’un fermier. Il s’agit d’un problème de confiance entre les citoyens et les institutions.

L’action du ministre peut être interprétée comme une volonté d’inverser la tendance. Toutefois, face à un système longtemps perçu comme laxiste, une action ponctuelle – aussi bien encadrée soit-elle – peine à convaincre sans une réforme de fond, durable et transparente.

Les internautes interrogent, à travers leurs propos, la constance, la sincérité et l’efficacité des mesures prises. En ce sens, cette sortie ministérielle offre non seulement l’occasion d’appliquer les textes, mais aussi celle, plus politique, de reconstruire un lien de crédibilité avec les populations locales, premières victimes des abus forestiers.

Entre lassitude citoyenne et attentes d’une gestion plus rigoureuse des ressources forestières nationales, cette opération forestière s’inscrit dans un climat de méfiance généralisée. Pour qu’elle ne soit pas perçue comme un simple coup de communication, elle devra s’accompagner de mesures concrètes, répétées et surtout impartiales.

Wilfried Mba Nguema

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