Engagée dans une démarche de responsabilité environnementale, la société pétrolière gabonaise Assala place désormais la protection de l’environnement au cœur de sa stratégie d’exploitation. Dans un entretien accordé au quotidien L’Union, le directeur général de l’entreprise a détaillé les principales initiatives mises en œuvre pour répondre aux enjeux écologiques croissants.
« Nous avons fait du respect de l’environnement, un pilier de notre ADN », a-t-il affirmé d’entrée de jeu, soulignant que cette orientation stratégique n’est pas qu’un discours de façade, mais repose sur des actions concrètes et structurées.
En effet, la compagnie pétrolière a récemment signé une convention avec le ministère gabonais de l’Environnement, scellant une collaboration autour de trois axes majeurs : le renforcement des capacités des services publics chargés de la régulation environnementale; la mise en place d’un système de surveillance rigoureux autour des zones d’exploitation ; la création d’une brigade environnementale dédiée, afin de garantir un suivi constant des impacts sur les écosystèmes.
L’entreprise ne s’arrête pas là. Consciente du rôle de l’industrie pétrolière dans les émissions de gaz à effet de serre, elle a élaboré un plan ambitieux de décarbonation, avec un objectif clair : mettre fin au torchage opérationnel de routine d’ici 2030. Cet engagement implique des investissements lourds dans la modernisation de ses infrastructures, mais aussi une concertation continue avec les autorités locales pour assurer une transition énergique, mais responsable.
En adoptant une telle posture, la compagnie pétrolière entend démontrer qu’une exploitation pétrolière peut aller de pair avec une conscience écologique forte, plaçant ainsi le Gabon parmi les pays producteurs engagés dans une trajectoire plus durable. Dans un environnement où de nombreuses compagnies pétrolières n’ont que faire de la préservation de l’environnement, la démarche d’Assala du caractère sobre de sa stratégie. Laquelle retient les leçons à partir des échecs écologiques de ses concurrents.
Michael Mengoue