Alors que Libreville, la capitale gabonaise accueillait du 7 au 11 juillet 2025, la conférence sur la criminalité environnementale et le conflit homme faune (CHF), des organismes et acteurs se sont illustrés par un déploiement sans pareil. Le cas du CIFOR-ICRAF, acteur majeur de la recherche environnementale est illustratif de cet engagement. Organisation des Sides Events, présentation des résultats sur les recherches soutenues par cet acteur et implication presque directe à cette grand-messe, le CIFOR a été durant cet évènement, au cœur de l’œuvre.
Si la conférence sur la criminalité environnementale et le CHF du Partenariat pour les forêts du bassin du Congo (PFBC) est derrière nous, l’empreinte du CIFOR-ICRAF, indélébile durant cet événement, restera, elle, à jamais marquée dans les mémoires des participants. Et pour cause, au cœur de l’événement, la présence et la participation des éléments de l’institution aux sides events, panels, ateliers et communications a été très marquée.
En effet, lors des assises de Libreville, le CIFOR-ICRAF s’est illustré par la présentation des résultats de plusieurs études soutenues et encadrées par ses soins, la présentation aux décideurs politiques et aux bailleurs de fonds, de l’édition 2025 du rapport sur l’Observatoire des Forêts d’Afrique Centrale (OFAC), intitulé « État des forêts d’Afrique centrale, mise en œuvre des conventions internationales sur l’environnement », l’audience avec le Dr Simplice Désiré Mamboula, ministre gabonais de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique pour l’annonce de l’organisation en novembre prochain, d’un colloque scientifique international sur le partage des résultats à mi-parcours du programme RESSAC du CIFOR. Enfin, l’organisation d’un atelier de renforcement des capacités en gestion et analyse de statistiques des données en faveur des doctorants des pays de la sous-région.
Lors de cette messe, explique le Dr. Marie-Louise Avana, chercheuse au CIFOR-ICRAF, les travaux réalisés depuis deux ou trois ans ont été présentés aux publics pour montrer comment les études sur les sciences sociales peuvent permettre de mieux comprendre les informations écologiques et mieux informer la prise de décision. Ces recherches, axées notamment sur la problématique complexe du conflit homme-faune, visent à éclairer la prise de décision des politiques publiques et à proposer des solutions innovantes pour une coexistence harmonieuse entre les communautés humaines et la faune sauvage.
En effet, les présentations du CIFOR-ICRAF ont mis en lumière des données essentielles pour une meilleure compréhension des dynamiques écologiques en jeu et l’élaboration des stratégies efficaces permettant de réduire tangiblement les tensions et de protéger les écosystèmes fragiles.
La conférence du PFBC de Libreville était un tremplin, notamment pour les décideurs, chercheurs et parties prenantes à la conservation de la biodiversité et à la lutte contre la criminalité environnementale, soulignant l’importance d’une approche collaborative pour relever les défis environnementaux actuels et futurs.
Durant cet événement, le CIFOR a été au cœur de l’œuvre avec des conseils, communications, orientations scientifiques et techniques, et une approche inclusive basée sur l’expérience de terrain et la maîtrise de certains outils. Cette messe a permis à l’institution de recherche de mieux se faire connaître en plus de s’être présenter comme force de propositions et de conseils scientifiques en matière de préservation de la faune et de la flore.
Michael Moukouangui Moukala
Bonjours
Comment participer à la prochaine forum qui sera à Kinshasa au mois de novembre et parler de défi majeur fait face nos forêts