Dans le débat politique gabonais, les grilles de lecture demeurent souvent les mêmes : social, économie, infrastructures, parfois politique institutionnelle, autant de priorités légitimes, mais qui témoignent d’une approche traditionnelle, reproduite élection après élection. Ce cadrage, devenu presque dogmatique, révèle pourtant une lacune majeure : l’absence d’une vision écologique intégrée.
Charles Ongono Onkoni, ancien Député du 2ᵉ arrondissement de la commune de Franceville et tête de liste PDG pour le 2e arrondissement dans le cadre des élections locales, introduit une inflexion notable. En érigeant l’écologie comme quatrième pilier de son projet, il rompt avec les schémas classiques et propose une grille de gouvernance élargie, à la fois plus inclusive et plus durable. Cette orientation n’est pas un simple ajout programmatique ou sémantique : elle traduit une lecture prospective des enjeux, où la qualité du cadre de vie et la gestion durable des ressources deviennent des leviers de développement autant que l’emploi ou les infrastructures.
Face à des concurrents qui reconduisent des discours linéaires — centrés sur l’économie, le social ou les équipements collectifs — Charles Ongono Onkoni met en exergue une réalité incontournable : sans environnement sain, il ne peut y avoir ni croissance pérenne, ni société stable, ni d’avenir urbain digne. En ce sens, son projet ne se limite pas à la « gestion des urgences sociales » ; il propose un véritable paradigme de gouvernance territoriale, articulant progrès économique et responsabilité écologique.
Son projet : transformer les déchets en ressources, créer des emplois verts et faire de l’environnement, une valeur partagée de durabilité.
L’innovation réside précisément dans cette articulation. Là où d’autres considèrent encore l’écologie comme un supplément optionnel, la tête de liste Charles Ongono Onkoni l’érige en pilier stratégique. Une posture qui ouvre un nouvel horizon politique : celui où la durabilité n’est plus un discours, mais un axe structurant de l’action publique.
Si cette approche venait à s’imposer, elle marquerait une rupture majeure dans la culture politique locale. Car l’enjeu n’est pas seulement électoral : il s’agit de redéfinir les priorités de gouvernance pour inscrire le développement du 2e arrondissement de la commune de Franceville (et plus largement du Gabon) dans une trajectoire résiliente.
Wilfried Mba Nguema