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Pollution et toxicité : à Genève, le Gabon réitère son rejet du Mercure

8 novembre 2025
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Pollution et toxicité : à Genève, le Gabon réitère son rejet du Mercure
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Alors que s’est tenue du 3 aux 7 novembres 2025 à Genève en Suisse, la 6e Conférence des Parties à la Convention de Minamata sur le Mercure, le Gabon, représenté par plusieurs diplomates et experts de la santé et l’environnement, dont l’Ambassadeur, Représentant Permanent Adjoint du Gabon auprès de l’ONU, Son Excellence William Rodrigue Nyama, a présenté les trois mesures réglementaires adoptées par le pays pour sonner la fin de l’usage du mercure.

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La réglementation interdisant l’importation, l’usage et la commercialisation de l’amalgame dentaire au mercure et des thermomètres à mercure dans les établissements de soins, la réglementation interdisant l’importation, l’exportation, la commercialisation et l’usage de tout produit cosmétique contenant du mercure et l’adoption d’un cadre réglementaire renforcé sur l’interdiction de l’usage du mercure dans l’exploitation artisanale de l’or et à petite échelle sont les trois mesures réglementaires phares adoptées par le Gabon pour l’application de la convention de Minamata sur le Mercure.

La délégation gabonaise a été conduite par Son Excellence William Rodrigue Nyama, Ambassadeur, Représentant Permanent Adjoint du Gabon auprès de l’ONU était composée du Dr Jean Hervé Mve Beh, Directeur Général des Ecosystème Aquatiques (DGEA), Luther Theddy Ngari, Premier Conseiller, Serge Molly Allo’o Allo’o, Expert Régional Produit Chimique et Déchets, du Dr Christiane Adjonga, Point focal à l’Agence Nationale du Médicament et Ferdinand Manongo, Conseiller à la Mission Permanente.

Cette représentation nationale à une conférence aussi importante que celle des Parties à la Convention de Minamata sur le Mercure illustre l’intérêt que le Gabon accorde à la question de la pollution et de la toxicité du mercure sur l’environnement et la santé humaine et animale. En effet, en dépit du fait que le mercure émane naturellement des rochers, du sol et des volcans, ce métal lourd (Hg) est très toxique pour la santé humaine et l’environnement, en particulier le système nerveux, les reins et le foie.  Selon les scientifiques, l’exposition au mercure peut causer des troubles neurologiques, des problèmes de développement chez l’enfant et des lésions permanentes. Sur le plan environnemental, le mercure contamine les sols et l’eau, s’accumule dans la chaîne alimentaire, en particulier dans les poissons, et fragilise les écosystèmes.

Au Gabon, de nombreux cas de pollution au mercure ont été documentés par la presse nationale à l’issue de missions de contrôles de l’administration publique. En janvier 2024, le démantèlement d’un réseau d’orpailleurs illégaux dans un site forestier par l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN) a mis en scène l’utilisation du mercure dans le processus d’extraction de l’or. Cette pratique, assez courante dans l’orpaillage artisanal illégal, n’est pas isolée. De nombreux cas similaires ont déjà été documentés par l’ANPN lors des missions similaires de terrain. Pour l’ANPN, « le mercure forme un amalgame avec l’or, mais une partie significative est libérée dans l’environnement. Ce mercure peut contaminer l’eau, les poissons et, ultimement, la chaîne alimentaire, provoquant des risques graves pour la santé humaine et la vie aquatique ».

Selon les experts nationaux, l’utilisation de mercure est actuellement estimée entre 0 et 50 g par an au Gabon. Cela signifie que le métal est inexistant ou presque inexistant dans le secteur cible de l’orpaillage artisanal au Gabon.

Le Gabon a adhéré à la Convention de Minamata sur le Mercure pour lutter contre ces dommages. Adoptée à Kumamoto, au Japon le 10 octobre 2013, la Convention est baptisée en référence à la ville de Minamata où des milliers de personnes ont été empoisonnées par des effluents industriels contaminés au mercure. La convention a été développée sous l’égide du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et vise à protéger la santé humaine et l’environnement contre les effets néfastes du mercure. La Convention est entrée en vigueur en août 2017 et a été signée par 128 pays et ratifiée 115 pays.

Michael Moukouangui Moukala

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