Alors que la Caravane touristique leur donne droit, jusqu’au 30 septembre 2025, au visa gratuit, trois touristes français ont été contraints, il y a quelques jours, de payer ce droit d’entrée au Gabon.
Venus au Gabon pour visiter le pays suite à la carte postale présentée ici et là par le ministère du Tourisme, trois touristes français actuellement en séjour au Gabon, a-t-on appris, ont été contraints de payer leurs droits d’entrée au Gabon.
La scène se déroule à l’aéroport international de Libreville. Conscients de la gratuité de ce service douanier, les trois touristes sont rentrés au Gabon sans procéder à la démarche y afférente. Malheureusement, grande a été leur surprise de constater qu’on leur demande de payer 85 euros chacun, soit 255 euros pour le groupe de famille en guise de droit de visa.
« Lorsque nous sommes arrivées, on nous a demandé de payer la somme de 85 euros par personne, ce, en dépit du fait que nous avons spécifié que nous sommes venus d’abord pour visiter le pays et que l’on devrait profiter de cette visite pour voir quelques connaissances », lâche un touriste dont nous gardons secrète l’identité.
Lancée début juillet 2025 dans un but d’ouvrir le Gabon aux touristes internationaux, « cette mesure, expliquait Pascal Ogowe Siffon, le ministre du tourisme lors d’une conférence, décidée par le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, et adoptée en Conseil des ministres, répond à une double exigence : faciliter l’accès à la destination Gabon pour les touristes étrangers et moderniser nos dispositifs d’accueil en les adaptant aux standards internationaux ».
Si les touristes ont dit « comprendre » la situation de confusion qui a prévalu à leur taxation du visa, cette entorse du service de sécurité de l’aéroport en l’occurrence de la police des frontières est cependant de nature à ternir l’image du pays.
Michael Moukouangui Moukala
Sauf si je me trompe, mais pour bénéficier de la gratuité du visa, il y a une démarche à entreprendre depuis le pays de départ. Ce qui me semble n’ a pas été fait. Une telle occasion, les autorités françaises n’auraient pas laissé faire s’il avait s’agit d’un Gabonais.
Donc quelques fois arrêtons d’exagérer quand il s’agit de blanc. Je ne vois pas en quoi l’image du pays est ternie.