Dans de nombreuses régions, les agricultures familiales sont le cœur battant de la sécurité alimentaire et de la vie rurale. Elles fournissent l’essentiel des produits vivriers consommés localement et constituent la principale source de revenus de millions de familles. Pourtant, ces systèmes agricoles sont aujourd’hui fragilisés par l’expansion rapide des plantations agro-industrielles.
Pour les PACL, cette expansion est synonyme de diminution de terres cultivables, accaparées au profit de vastes étendues de monocultures comme le palmier à huile ou l’hévéa. La réduction des espaces agricoles entraîne une baisse de la production vivrière et oblige parfois les familles à acheter à prix élevé des aliments qu’elles produisaient autrefois elles-Mêmes.
À ces difficultés foncières s’ajoutent des impacts environnementaux majeurs : déforestation, pollution des sols et des cours d’eau par les produits chimiques, raréfaction de certaines ressources forestières indispensables à l’alimentation ou encore aux soins traditionnels. Cette situation favorise l’accroissement des conflits homme-faune qui rajoutent du malheur à la détresse.
Face à cette réalité, la résilience des agricultures familiales repose sur plusieurs leviers que sont la diversification des cultures pour sécuriser la production et les revenus, des pratiques agroécologiques qui préservent la fertilité des sols et réduisent la dépendance aux produits chimiques, le renforcement de l’organisation communautaire afin de défendre les droits fonciers et de peser dans les décisions locales sans omettre l’accès à des marchés locaux et équitables qui valorisent les produits issus des petites exploitations.
Dans cette lutte constante, l’ONG Muyissi Environnement, soutient la résilience des PACL. Cet appui n’est pas seulement un atout pour la protection des terres agricoles. Il préserve aussi des savoirs et contribue à renforcer la sécurité alimentaire des populations rurales qui était compromise par des modèles de production à grande échelle qui ne bénéficient pas toujours aux populations locales.
Source : ONG Muyissi Environnement