Agée de 91 ans, Jane Goodall est décédée hier, mercredi 01 octobre 2025, apprend-on, des « causes naturelles » selon un communiqué du Jane Goodall Institute.
Conservationniste et défenseur des animaux, la primatologue était une figure emblématique de la préservation des grands singes, notamment les chimpanzés dont les travaux dans la réserve de Gombe Stream dans les années 60, en Tanzanie, ont permis de mettre en évidence leurs comportements et de redéfinir la frontière entre l’homme et les autres espèces.
Ces travaux ont en effet permis de montrer que les chimpanzés savent eux aussi fabriquer des outils et les manier. Une perspective de compréhension du naturel qui a révolutionné le regard que l’homme porte sur sa place dans la nature.
Messagère de la paix des Nations unies depuis 2002, elle a parcouru le monde pour sensibiliser le public et exhorter les autorités à agir pour freiner les changements climatiques.
Média spécialisé dans l’écologie, La Lettre Verte se joint au deuil international et salue la mémoire d’une femme dont la cause à participer à poser les bases de la recherche scientifique sur les primates.
La Rédaction




