Le ministère des Eaux et Forêts et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) Gabon consolident leur coopération autour d’objectifs concrets et durables. C’est dans ce cadre que Maurice Ntossui Allogo, ministre des Eaux et Forêts, chargé du conflit Homme – Faune, a été reçu avec enthousiasme par l’équipe du PNUD, lors d’une récente visite marquée par un dialogue constructif et une volonté partagée de bâtir des solutions à long terme.
Au cœur des échanges, un programme d’activités ambitieux couvrant les cent premiers jours a été présenté. Une initiative qui, bien loin des effets d’annonce, vise à impulser des résultats tangibles dans un délai court, tout en ouvrant la voie à des solutions structurelles et durables. L’objectif est clair : répondre aux impératifs environnementaux actuels par des actions mesurées mais efficaces.
Parmi les grands axes abordés, la digitalisation du secteur forestier s’est imposée comme un levier stratégique. Enjeu central de la rencontre, elle est envisagée comme un outil de modernisation de la gouvernance, un vecteur d’optimisation des résultats et une porte ouverte vers des perspectives innovantes. Dans un contexte où les forêts gabonaises jouent un rôle crucial à l’échelle nationale et internationale dans la régulation du climat, la transformation numérique de ce secteur pourrait constituer une avancée majeure.
Le ministre Maurice Ntossui Allogo n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction face à l’expertise du PNUD, qu’il considère comme une institution maîtrisant les enjeux et besoins locaux. Dans une déclaration claire et stratégique, il affirme : « ensemble, nous prioriserons des activités réalisables à court terme, tout en nous projetant vers des objectifs structurants pour les 7 prochaines années. » Une orientation qui montre la volonté de concilier l’urgence de l’action avec la cohérence d’une vision de long terme.
Le PNUD, fidèle à sa mission d’accompagnement du développement durable, semble trouver dans ce partenariat, une résonance avec ses priorités. La collaboration s’inscrit dans une temporalité étendue — court, moyen et long terme —, et se veut aligner sur les impératifs nationaux ainsi que sur les aspirations profondes du Gabon.
Au-delà des mots, cette rencontre traduit une dynamique institutionnelle résolument tournée vers l’avenir. Le choix d’un programme de 100 jours, l’accent mis sur la digitalisation et la volonté de structurer pour les prochaines années révèlent une approche pragmatique et ambitieuse. Il s’agit moins d’une simple feuille de route que d’un véritable signal : celui d’un engagement commun à faire de la gouvernance forestière un pilier du développement durable au Gabon.
A suivre…
Wilfried Mba Nguema