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CHF : les ONGs Conservation Justice, Scoops-Elabe et Space for Giants sensibilisent les communautés villageoises du Woleu-Ntem et l’Ogooué-Ivindo

5 juillet 2025
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CHF : les ONGs Conservation Justice, Scoops-Elabe et Space for Giants sensibilisent les communautés villageoises du Woleu-Ntem et l’Ogooué-Ivindo
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Dans le cadre du projet Biodiverse Landscape Fund (BLF) financé par le Développement international du Royaume-Uni (UK International Development) à travers l’ONG Zoological Society of London, les ONG Conservation Justice et SCOOPS-ELABE ont mis en œuvre du 11 mai au 22 juin une activité importante dans les provinces du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo vis-à-vis du Conflit Homme-Faune (CHF). Le projet NaturAfrica TRIDOM, mis en œuvre au Gabon par Natureplus et Conservation Justice, et financé par l’Union européenne (UE), a également contribué à la logistique et la coordination de cette activité.

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Cette activité s’est concrétisée par une mission d’identification des principales zones de Conflit homme-faune (CHF) dans le paysage écologique TRIDOM (Tri-nationale Dja-Odzala-Minkébé). Ce paysage regroupe au Gabon les zones périphériques des parcs nationaux de Minkébé, Mwagna et Ivindo. Pour comprendre ce conflit, une cartographie et une caractérisation de cette problématique ont été développées en parallèle à des activités d’information/sensibilisation des communautés.

La restitution des résultats a débouché sur l’organisation le 18 juin à Oyem et le 20 juin à Makokou, en partenariat avec le ministère des Eaux et Forêts, les autorités locales et les communautés locales, de deux ateliers de restitution.

Le CHF, un problème épineux

La cohabitation entre l’homme et la faune sauvage, en particulier l’éléphant, est une question très problématique au Gabon. De 2016 à 2023, plus de 13000 personnes ont été affectées par ce conflit, selon les chiffres officiels, avec plusieurs pertes en vies humaines. En représailles, plus de 100 éléphants ont été abattus en légitime défense. Le conflit n’épargne aucune région du pays, à l’exception de Libreville.

La Stratégie Nationale de Gestion du Conflit Homme-Faune (SNGCHF) et son plan d’action ont été finalisés en novembre 2024. Il reste son adoption par le Gouvernement et il revient désormais à l’administration, aux ONGs et autres parties prenantes à la conservation au Gabon d’unir leurs efforts pour agir concrètement. C’est dans ce contexte que ces activités ont été développées.

Quête de solutions

Les deux ateliers de « Restitution de l’identification des principales zones du Conflit Homme-Faune » organisés les 18 et 20 juin 2025 par les Direction Provinciale des Eaux et Forêts du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo avec l’appui des ONG Conservation Justice, SCOOPS-ELABE et Space for Giants, s’inscrivent dans la dynamique de trouver des solutions idoines à la coexistence entre les communautés villageoises et la faune sauvage, en particulier l’éléphant. Cet atelier fait suite à des études préalablement menées dans les communautés locales par Conservation Justice et SCOOPS-ELABE.

« L’étude a permis de localiser les principales zones à risque du TRIDOM où les incursions des éléphants, hérissons, porc-épic et singes dans les zones agricoles sont fréquentes. Ces zones se caractérisent par une proximité entre les aires protégées et les zones d’activités humaines, une expansion agricole non planifiée, un faible nombre de mesures de prévention efficaces et une totale méconnaissance du comportement des éléphants par les populations », explique le Docteur Steeve Ngama, Directeur des Programmes Scientifiques à la SCOOPS-ELABE et chercheur à l’IRAF-CENAREST.

L’éléphant étant un herbivore strict (il ne se nourrit que de végétaux), plusieurs tragédies peuvent être évitées si les populations sont informées des habitudes des pachydermes, des procédures pour se procurer les clôtures électriques mobiles (CEM) ou pour obtenir l’aide des services des Eaux et Forêts, et en cas de nécessité, de procéder à la battue d’un éléphant à problème.

Mesures préconisées

Un arsenal de mesures et de recommandations ont donc été présentées aux communautés villageoises pour leur permettre de s’adapter à ce conflit. Comme mesures présentées, il y a entre autres : (1) l’Arrêté relatif à la création des Brigades de chasse et de l’atténuation du conflit homme-faune chargé de la mise en œuvre ; (2) l’installation des Clôtures Électriques Mobiles (CEM) déployées sur le territoire national par l’ONG Space for Giants (SFG) et l’implication plus accrue du Gouvernement, des ONGs et des partenaires techniques et financiers pour l’aménagement du territoire et une planification concertée ; (3) le renforcement de la surveillance et du suivi du conflit ; (4) la mise en œuvre des mesures de prévention adaptées au contexte local; (5) la sensibilisation et le renforcement des capacités communautaires ; (6) le soutien de la recherche (des études menées) et la capitalisation des données existantes.

En outre, une présentation spécifique sur les mesures de sécurité en présence d’un ou plusieurs éléphants a permis aux communautés d’être édifiées sur les comportements à adopter en cas de rencontre avec cet animal.

Approche participative

« Sensibiliser les communautés sur les comportements à adopter pour favoriser la cohabitation avec les éléphants et les clôtures électriques mobiles, reflète une approche concrète et partagée pour répondre au conflit homme-éléphant. Cela dit, cet atelier nous a permis d’évaluer les besoins réels et d’envisager un déploiement plus accru des clôtures dans les zones à fort conflit, identifiées par CJ et SCOOPS-ELABE », déclare Hans Ekorezock Ndong, Chargé des Programmes à Space for Giants Gabon.

Attentifs à ces échanges, Brice Moussirou et Pachelli Ngawin Mboulou, respectivement Préfets du Woleu-Ntem et de l’Ogooué-Ivindo, ont salué la tenue de cet atelier, appelant les communautés à capitaliser les informations et conseils reçus durant ces deux jours d’échanges pour surmonter les difficultés y relatives à la coexistence avec les éléphants.

La Lettre Verte avec Conservation Justice, SCOOPS-ELABE et Space for Giants

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